Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a appelé mercredi à une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU pour que l’Afrique puisse avoir deux sièges permanents. Lamamra a lancé son appel lors de la neuvième conférence des hauts responsables africains sur la paix et la sécurité à travers le continent qui s’est tenue dans la ville algérienne de Wahran.
“L’Afrique a le droit de suggérer à plusieurs reprises sa proposition de réforme du Conseil de sécurité de l’ONU”, a insisté le ministre. “Cela mettra fin à l’oppression qui dure depuis huit décennies.”
Le Conseil de sécurité compte 15 États membres, dont cinq membres permanents : les États-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, la Chine et la France. Ces cinq États disposent d’un droit de veto sur toute décision, et peuvent ainsi paralyser les institutions et actions onusiennes.
Actuellement, il y a trois pays africains parmi les dix États membres non permanents, à savoir le Ghana, le Gabon et le Kenya. Lamamra a souligné l’importance d'”un système global, pluraliste et équilibré pour faire face avec succès et efficacité aux défis mondiaux”.
Il a réitéré que l’Algérie doit continuer à jouer son rôle effectif pour le bien de la paix et de la sécurité en Afrique, et poursuivra son soutien aux solutions aux problèmes africains.
Source: Middleeast Monitor
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