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Le Secrétaire Général de l’ONU Réfute Catégoriquement les Allégations de Guerre au Sahara ; Affirme Clairement que l’Algérie est une « Partie Concernée » dans le Conflit Régional

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Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a démenti, dans son nouveau rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara, les milliers de communiqués diffusés par l’Algérie et le « Polisario » sur une guerre imaginaire au Sahara marocain.

Dans ce rapport qui vient d’être publié officiellement sur le site de l’ONU, Guterres décrit la situation au Sahara marocain comme étant marquée par « des tensions et des hostilités de faible intensité ». Cela expose la fausse propagande de l’Algérie et du « Polisario » sur une prétendue guerre au Sahara marocain.

Dans ce contexte, le Secrétaire général de l’ONU a fustigé les restrictions et obstructions mises par le Polisario à la supervision du cessez-le-feu par la MINURSO, principalement pour vérifier la véracité de la soi-disant guerre rapportée fallacieusement par le Polisario à la Mission onusienne et relayée par l’Algérie. .

L’objectif du Polisario est de cacher que la soi-disant guerre qu’il tente de véhiculer depuis trois ans n’est qu’une chimère et une pure fabrication, destinée principalement à tromper les populations séquestrées dans les camps de Tindouf et à détourner l’attention des échecs. de ce groupe armé lié au terrorisme et à l’agenda séparatiste qu’il met en œuvre, pour le compte de son sponsor algérien.

Dans son rapport, le chef de l’ONU a catégoriquement confirmé que l’Algérie est l’une des principales parties au conflit régional du Sahara, puisqu’il a mentionné l’Algérie à 20 reprises. Guterres a rappelé la participation de l’Algérie, à l’instar d’autres parties prenantes, aux consultations bilatérales informelles tenues par l’Envoyé personnel, Staffan de Mistura, à New York le 30 mars 2023.

Le SGNU a également rappelé les différentes visites de Mistura à Alger et ses rencontres avec les ministres des Affaires étrangères et de hauts responsables algériens, en tant que partie au conflit du Sahara. Cela est également confirmé par les résolutions du Conseil de sécurité, dont la 2654, qui cite l’Algérie autant de fois que le Maroc.

Le Secrétaire général des Nations Unies a invité l’Algérie en tant que « partie concernée » à développer et clarifier sa position, pour avancer vers une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à ce différend, conformément à la résolution 2654 du Conseil de sécurité.

Il a également exhorté l’Algérie, en tant que partie concernée, à s’engager de bonne foi et avec la volonté politique nécessaire, avec son Envoyé personnel au Sahara, pour parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et durable, fondée sur le compromis et sur la Résolutions du Conseil de sécurité depuis 2018.

Guterres a également révélé les contradictions flagrantes de l’Algérie, qui tente de se cacher derrière un pseudo statut d’« Etat observateur » et a par la même occasion confirmé à l’Envoyé personnel « qu’elle est très préoccupée par l’absence de solution ». Une inquiétude qui en dit long sur son implication incontestable et directe dans cette contestation artificielle depuis qu’elle l’a créé.

Le secrétaire général de l’ONU a également pointé du doigt l’Algérie pour « continuer à s’opposer au format des tables rondes », en violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité, dont la résolution 2654, qui confirme que les tables rondes sont le seul cadre du processus politique exclusivement onusien.

Par ailleurs, le chef de l’ONU a explicitement déclaré que la détérioration des relations entre l’Algérie et le Maroc est préoccupante et continue d’affecter la situation au Sahara et la recherche d’une solution à ce différend régional, notant que le rôle de l’Algérie est crucial pour résoudre ce problème. conflit régional.

Dans une nouvelle démonstration de la responsabilité première de l’Algérie dans le maintien de ce différend, Guterres a indiqué que les efforts de son Envoyé personnel se poursuivent dans un contexte de tensions régionales, et que de Mistura a pris note de la profonde inquiétude entendue dans plusieurs capitales concernant les relations entre l’Algérie et Maroc, tout en citant les assurances des responsables d’Alger et de Rabat selon lesquelles aucune nouvelle escalade n’était recherchée.

Source : North Africa Post