Harris rencontrera des responsables marocains, dont le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, avec qui il discutera de la coopération américano-marocaine visant à faire progresser la sécurité régionale.
Le sous-secrétaire d’Etat américain Josh Harris est arrivé mercredi au Maroc dans le cadre d’un voyage de travail pour discuter de la coopération Rabat-Washington à différents niveaux.
Le Bureau des affaires du Proche-Orient du Département d’État américain a annoncé la nouvelle mercredi soir via X, anciennement Twitter.
Selon le bref communiqué, Harris est arrivé au Maroc pour rencontrer plusieurs responsables du gouvernement marocain, dont le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita.
Les réunions visent à discuter de la promotion de la paix, de la prospérité et de la sécurité régionales.
L’ordre du jour devrait également inclure des discussions sur le Sahara occidental .
Auparavant, le Département d’État américain avait déclaré que ces visites seraient l’occasion pour Harris de « consulter sur la sécurité régionale et de réaffirmer son plein soutien au processus politique des Nations Unies pour le Sahara occidental ».
Outre le Maroc, Harris s’est également rendu en Algérie, où il a rencontré de hauts responsables pour discuter des relations américano-algériennes.
Les États-Unis font partie des pays qui considèrent le plan d’autonomie du Maroc comme une base sérieuse et crédible pour mettre fin au conflit sur le Sahara occidental.
En plus de leur soutien aux efforts du Maroc, les États-Unis reconnaissent également la souveraineté et l’intégrité territoriale du Maroc sur le Sahara occidental.
La décision américaine a suscité la frustration du Front Polisario – le groupe séparatiste qui revendique l’indépendance au Sahara occidental – ainsi que de l’Algérie, qui a fait pression pour convaincre le département américain de revenir sur sa reconnaissance.
Le régime algérien a également fermement rejeté toute participation au processus politique dirigé par l’ONU en tant que partie principale, prétendant n’être qu’un simple observateur du conflit.
Cette réticence persistante s’inscrit également dans un contexte d’appels répétés de l’ONU, appelant toutes les parties au conflit qui dure depuis des décennies, y compris l’Algérie, à s’engager dans le processus dirigé par l’ONU sans conditions préalables et avec un objectif commun de parvenir à une solution de compromis et politiquement réaliste.
Source : Maroc World News
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