L’Algérie a fait grand bruit pour envoyer une aide non sollicitée au Maroc, mobilisant ses porte-parole dans les médias et ses propres reporters travaillant pour les médias étrangers pour montrer les sauveteurs attendant le feu vert de Rabat.
Même lorsque le Maroc a remercié tous les pays qui ont offert son aide et n’a accepté que l’aide du Royaume-Uni, de l’Espagne, des Émirats arabes unis et du Qatar, seules l’Algérie et la France se sont plaintes d’un manque total de respect pour les décisions souveraines de Rabat.
L’Algérie n’a adressé aucune demande formelle d’envoi d’aide aux autorités marocaines et s’est contentée d’une exposition médiatique de sauveteurs dans un aéroport.
Le site d’information Maghreb Intelligence a indiqué que les sauveteurs se préparaient à se rendre en Libye, mais que le régime avait l’intention de mettre en place un montage qui ne tromperait personne.
Le jour même où l’Algérie faisait semblant d’être prête à envoyer de l’aide, l’agence de presse d’État publiait des diatribes sous forme de reportages sur les attaques séparatistes du Polisario.
Le même jour où l’Algérie n’a pas réussi à convaincre les médias internationaux de couvrir sa mascarade de sauveteurs non invités à l’aéroport, le régime algérien a laissé les séparatistes du Polisario violer les frontières du Sahara marocain pour prétendre attaquer le mur de défense.
Quelques jours plus tard, l’Algérie a organisé un autre montage réunissant une poignée de soi-disant séparatistes du Rif dans un événement fabriqué de toutes pièces pour lequel tous les médias d’État algériens ont été mobilisés.
L’Algérie n’a pas fait preuve d’une véritable solidarité et a maintenu ses frontières terrestres fermées ainsi que son interdiction sur tous les avions marocains, tout en ignorant les appels sincères et répétitifs du Maroc en faveur de relations normales.
L’hostilité envers le Maroc a atteint des niveaux pathologiques sous le leadership militaire actuel et sa façade civile en Algérie, ce qui est de mauvais augure pour la stabilité de la région. Le tremblement de terre a été une nouvelle occasion manquée pour les dirigeants algériens de respecter le serment des véritables fondateurs de l’État algérien qui croyaient en un Maghreb uni avant que leur rêve ne soit avorté par un groupe de commandants militaires qui, ironiquement, ont été accueillis au Maroc et transformés en dos au peuple marocain une fois qu’il a pris le pouvoir par la force.
Alors que le Maroc se relève, panse ses blessures et s’appuie sur la solidarité spontanée de son peuple, l’histoire retiendra que le régime militaire algérien a utilisé la tragédie pour ajouter du sel aux blessures, dans un silence retentissant des élites cooptées et du peuple appauvri du pays.
Source : North Africa post
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