Cinq jours après le décès d’une jeune femme dans un manège à sensations fortes à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), l’enquête progresse. Le gérant d’un manège a été mis en examen jeudi pour homicide involontaire et travail dissimulé, a indiqué le parquet de Clermont-Ferrand à l’AFP.
Des manquements
Poursuivi en tant que personne morale, il a été placé sous contrôle judiciaire avec dépôt d’une consignation et interdiction d’exercer l’exploitation de manège, complète France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. A la tête de l’entreprise familiale avec son épouse et sa fille, cet homme de 42 ans avait été placé en garde à vue mercredi à sa sortie de l’hôpital. Son attraction avait été expertisée lundi. Outre une ceinture de sécurité défaillante, « plusieurs autres éléments semblent être à l’origine de l’accident ». Le gérant aurait reconnu des « insuffisances » lors de sa garde à vue, d’après le parquet avant d’ajouter que l’opérateur en charge du manège n’aurait pas fait toutes les vérifications nécessaires avant d’actionner le manège. Un contrôle technique du manège avait été effectué « il y a moins d’un an ».
Un homme en fuite
L’opérateur, un employé sans contrat de travail, a pris la fuite après l’accident. Il est activement recherché par la police car son témoignage sera « déterminant », a précisé le parquet cité par France Bleu Pays d’Auvergne. Il aurait quitté le Puy-de-Dôme.
Une étudiante de 22 ans était décédée samedi soir après avoir chuté de ce manège au Cristal Parc qui venait d’ouvrir ses portes. Ses parents ont déposé plainte. Une marche est organisée samedi, jour de ses obsèques, selon La Montagne. L’inauguration de la fête foraine était prévue à cette date avant d’être annulée par la mairie.
Source: 20 Minutes
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