La Cour internationale de Justice (CIJ) a déclaré mercredi avoir officiellement reçu 15 commentaires écrits sur les conséquences juridiques des politiques et pratiques d’Israël dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est.
Dans un communiqué cité par l’agence de presse officielle palestinienne Wafa, le tribunal a déclaré que 14 commentaires écrits avaient été soumis avant la date limite du 25 octobre par la Jordanie, l’Organisation de la coopération islamique, le Qatar, le Belize, le Bangladesh, la Palestine, les États-Unis, l’Indonésie, le Chili, le Ligue arabe, Égypte, Algérie, Guatemala et Namibie.
En outre, le tribunal a approuvé l’ajout d’un dossier déposé tardivement par le Pakistan le 2 novembre.
Les audiences publiques du tribunal international devraient débuter le 19 février prochain dans la ville néerlandaise de La Haye, où se réunit le tribunal.
En décembre dernier, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution sollicitant l’avis du tribunal international sur les conséquences juridiques de l’occupation illégale des territoires palestiniens par Israël.
La résolution a été adoptée par 87 voix contre 26 et 53 abstentions.
Environ 666 000 colons vivent dans 145 colonies et 140 avant-postes aléatoires (non autorisés par le gouvernement israélien) en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est, selon l’organisation non gouvernementale israélienne La Paix Maintenant.
Selon le droit international, toutes les colonies juives dans les territoires occupés sont considérées comme illégales.
L’ONU a rapporté que depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, 820 Palestiniens ont été déplacés en Cisjordanie et que les attaques des colons israéliens sont passées d’une moyenne de trois à sept par jour.
Depuis le 7 octobre, plus de 400 attaques ont été menées dans la région, entraînant la mort de neuf Palestiniens.
Les Palestiniens soulignent que l’expansion constante des colonies juives illégales constitue l’une des plus grandes menaces à la création d’un État palestinien à l’intérieur des frontières de 1967 et provoque la fragmentation de la Cisjordanie.
Les colons juifs armés vivant dans ces zones attaquent fréquemment les Palestiniens et les forcent à quitter leurs foyers.
Les organisations israéliennes et internationales de défense des droits humains accusent les forces israéliennes de protéger les colons qui mènent ces attaques.
Source : aa
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