“Désolé l’Afrique, nos stades sont mieux sans vos odeurs”, telle a été la réaction des médias du régime algérien après que leur pays a perdu sa candidature à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2025.
Echourouk a publié ce commentaire raciste juste après que l’organe exécutif de la Fédération africaine de football (CAF) ait voté pour le Maroc comme hôte du championnat continental 2025.
L’Algérie a annoncé à la veille du vote qu’elle se retirait pour s’éviter un nouveau coup diplomatique. La décision a cependant été rejetée par la CAF et perçue comme un acte de mauvais perdant.
Le commentaire raciste d’Echourouk et les diatribes des commentateurs algériens contre le Maroc et les Africains qui s’ensuivent justifient la décision des électeurs d’opter pour le Maroc !
L’échec de l’Algérie à accueillir un tournoi indispensable pour détourner son propre peuple d’une terrible réalité sociale et économique s’ajoute à une série d’échecs aux niveaux diplomatique et sportif.
La candidature de l’Algérie aux BRICS a été mise de côté, dans une défaite scandaleuse qui s’est reproduite lorsque le président de la Fédération algérienne de football n’a pas réussi à accéder à l’organe exécutif de la CAF !
Les commentaires abjects d’Echourouk ne sont que la pointe de l’iceberg du racisme endémique adopté par l’État lui-même.
Même les responsables ou organismes en charge des droits de l’homme expriment ouvertement des positions racistes. En 2016, le président de la commission algérienne des droits de l’homme, Farouk Ksentini, a carrément accusé les Subsahariens de propager le VIH en Algérie, dans une déclaration publique qui porte les marques du racisme sous ses formes odieuses.
“Nous, Algériens, sommes exposés au risque de contamination par le VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles à cause de ces migrants”, a-t-il honteusement déclaré.
En 2018, le pays qui cherchait à accueillir un événement continental a pris une mesure ségrégationniste en interdisant aux migrants d’utiliser les taxis et les bus dans le cadre d’une vague de campagne anti-migrants lancée par les autorités algériennes au mépris flagrant de la dignité humaine et en violation totale des droits humains fondamentaux. droits.
Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahya a alors surfé sur la vague du populisme anti-migrants en prononçant des propos odieux lorsqu’il a décrit les migrants subsahariens comme « une source de criminalité, de drogue et d’autres calamités ».
Persistant sur les mêmes propos xénophobes, le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Abdelkader Messahel, accusait les migrants subsahariens de « participation à la criminalité et au trafic de drogue ».
Pendant ce temps, dans un black-out médiatique total, l’Algérie continue d’expulser de force des migrants vers ses frontières avec le Niger et le Mali, où des milliers de Subsahariens sont abandonnés dans des conditions de vie difficiles, déclenchant les condamnations des groupes de défense des droits.
Source : Poste d’Afrique du Nord
Add Comment