Les dirigeants des BRICS, réunis à Johannesburg, ont donné un élan significatif à la position du Maroc sur la question du Sahara en le soutenant et en affirmant leur attachement au droit international. Cette décision a porté un coup fatal à l’Algérie et au polisario, a commenté le média espagnol Atalayar.
“La déclaration de la réunion des BRICS soutient sans équivoque la position marocaine”, prônant le leadership exclusif des Nations Unies dans le processus tout en soulignant l’importance de respecter et de contribuer activement à ce processus, affirme le magazine spécialisé dans les affaires maghrébines et arabes.
Les pays de ce groupe ont souligné que la résolution de la question du Sahara marocain et la recherche d’une solution politique durable nécessitent le respect des résolutions et des paramètres du Conseil de sécurité, indique le média espagnol.
La communauté internationale, y compris les Nations Unies, les pays africains et les acteurs mondiaux, est favorable à l’initiative marocaine d’autonomie car elle s’aligne sur le pragmatisme, le réalisme, le compromis et la durabilité requis par le Conseil de sécurité, note-t-on en outre.
“Les membres des BRICS ont rejeté les tentatives visant à inclure cette question dans les discussions et ne l’ont pas mentionné dans leurs déclarations”, démontrant ainsi que ces pays ont refusé d’utiliser les BRICS pour des causes perdues.
Le magazine estime que cet échec devrait servir d’avertissement à ceux qui persistent à donner une résonance mondiale à une pensée isolée.
“Cette position prise par les BRICS montre également l’engagement du groupe dans ses relations et partenariats stratégiques avec le Royaume, malgré les ingérences extérieures”, observe la publication espagnole.
Dans la Déclaration II de Johannesburg qu’ils ont adoptée lors de leur réunion du 23 août, les dirigeants des pays BRICS ont réaffirmé leur attachement au multilatéralisme, conformément aux principes de la Charte des Nations Unies, qui défend l’intégrité territoriale, la non-ingérence dans les affaires des États. et le règlement pacifique des différends.
La Déclaration a souligné l’importance de parvenir à une solution à la question du Sahara marocain, conformément aux résolutions et paramètres du Conseil de sécurité, visant à parvenir à une solution politique durable à ce conflit artificiel. Cela confirme indéniablement la prédominance de la position marocaine, qui a toujours insisté sur la nécessité de respecter et de soutenir ce processus mené exclusivement sous l’égide de l’ONU.
Désavouée par les BRICS dans sa tentative avortée de nuire aux intérêts du Royaume, l’Algérie (et sa marionnette séparatiste) se retrouve, une fois de plus, face à une légalité internationale qu’elle cherche sans cesse à transgresser. Les gesticulations d’Alger se sont terminées, pour la énième fois et au grand désespoir de leurs instigateurs, par un appel clair et sans ambiguïté au respect, explicitement réitéré par les BRICS, du processus politique mené sous l’égide exclusive du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Source : North Africa post
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